1961 : Je ne trouve rien de mieux que de naître basiquement comme tout le monde.
Petite excuse, je n’avais eu que neuf mois pour me préparer.
1973 : J’ai douze ans et je décide que plus tard, je serai écrivain ou dessinateur. Ma mère qui espérait me voir ingénieur ou facteur ne s’en remettra jamais.
1982 : Je m’engage après des études aussi courtes que catastrophiques dans le début de ma vie « active ». Je commence par le plus simple : Dessinateur de publicité.
1983 : Je découvre que faire travailler les autres est plus intéressant que travailler soi-même. Je me dis qu’il doit y avoir de l’argent à se faire, je crée mon agence de publicité : Les ateliers François.
1990 : Après quelques années délirantes et joyeuses, je découvre que faire travailler les autres permet de faire assez rapidement de jolis trous financiers. Je laisse mon agence à mes partenaires (qui se débrouilleront mieux que moi financièrement) et vais travailler pour d’autres fous furieux dans mon genre.
1991, 2000 : Conseil en communication (C’est très chic) pour diverses
agences. On s’amuse bien.
1995 : Je me lance en parallèle dans la BD professionnelle avec des personnages aussi improbables qu’absurdes : Les Splogofpfts. Je mets en route un journal mensuel (il durera sept ans), et fonde la maison d’éditions Splogofpft pour éditer tout ça.
2000 : En plus de la BD, je réalise une série de livres pour enfants et quelques scénarios pour des copains.
2005 : Je me dis qu’il y a de l’argent à faire en éditant d’autres copains artistes. Et de fait, je réussis à faire un nouveau joli trou financier en peu de temps. Pas trop doué pour les affaires, il faut croire (Euphémisme).
2009 : Je me mets à peindre ma première femme-tableau. Dessiner des femmes, le bonheur. Parfois, je les dessine même… nues. Ooooooh ! Je fais plusieurs expositions chaque année. Venez les voir…
2023 : Aujourd’hui, je dessine des femmes, des Monstres, des Splogofpfts, j’écris des textes courts, des nouvelles, de temps en temps un roman, je raconte des bêtises, je déconne, je délire, en un mot je m’amuse à faire croire que je bosse.
En fait je reste un grand paresseux avec une vie géniale.
Que peut-on rêver de mieux ?