Ma vie avec Annabelle : 16 mai 2024.

Tiens que je me dis et si que j’écrivais un petit truc histoire de bien commencer la soirée.
Voyons…
Je m’installe devant mon ordinateur et commence à réfléchir.
D’abord une femme bien entendu.
Une histoire de François sans femme, c’est comme un bœuf au mimosa braisé sans marmelade d’’orange, c’est fade.
Alors donc, une femme. La trentaine, belle, sensuelle, glamour, des bas, une jolie jupe vintage légèrement volante, un chemisier de soie tendrement ouvert de deux boutons défaits.
Juste deux ?
Non trois, soyons fous et elle aussi, qu’on aperçoive furtivement un frisson de dentelle sur la blancheur de l’orée d’un sein.
Elle se promène c’est évident, d’ailleurs il fait beau.
Je jette un œil par la fenêtre.
Il pleut.
Crotte !
Rien ne va jamais comme je veux.
Mais baste, dans mes textes il fait toujours beau, enfin généralement, et donc il fait très beau dans celui-ci et pis c’est tout. Je peux me payer le beau temps, j’ai des budgets illimités. L’avantage d’écrire.
Où se promène-t-elle ?
Ah ! Bonne question !
Dans un parc ?
Déjà fait évidemment mais ce n’est certes pas ce qui pourrait m’arrêter. Oui, cependant, aujourd’hui, je n’ai pas envie d’un parc. Je suis comme ça avec des envies et des non-envies.
Une avenue ?
Non, trop bruyant. Je veux du calme ce soir.
Alors une allée, oui très bien une allée mais pas d’un parc, un mail plutôt.
Avec des arbres, dans un mail il y a généralement des platanes, alors faisons comme ça, c’est toujours charmant les platanes.
Ah oui, n’oublions pas les maisons bourgeoises alignées sur l’autre bord. Une cour avec portail en fer forgé, des fenêtres hautes, des rideaux en toile de Jouy et des petites briquettes sur la façade pour faire style.
Tiens ! Un côté un peu anglais mon mail. Serions-nous en Angleterre ?
On peut.
Donc c’est en Angleterre. Nous verrons plus tard si elle est anglaise.
Ou non.
Il faudra la faire parler.
A découvrir…
En attendant, elle se promène, tranquille, regardant les platanes et les maisons, ravie de la fraicheur des feuillages dans cette fin de journée un peu chaude et amusée d’un monsieur très gros trainant au bout d’une laisse trop courte un chien très petit.
Il vient de la croiser. Il aimerait lui parler mais il n’ose pas. Alors il tire sur la laisse trop courte et grommelle contre son chien très petit qui n’en peut mais.
Elle sourit.
Et le voilà, lui !
Car il faut un « Lui » bien entendu.
Voyons comment sera-t-il ?
Je réfléchis…
Mais, il ne sera pas.
Tout simplement.
Car Annabelle vient d’entrer dans la pièce avec le même sourire que mon héroïne.
Mais largement plus dévêtue. Elle ne porte en tout et pour tout qu’un corset blanc transparent constellé de fleurs rouges ne masquant rien ou si peu.
Mon cerveau instantanément se fige.
Surtout quand elle me fait ces yeux là et pose son index sur sa lèvre inférieure en petite fille dévastatrice.
─ Dis-moi, François, on fait quoi ce soir que je sache si je mets ma petite jupe rouge courte ou ma longue robe de bal ?
Ah !
Que voilà un problème d’importance qui laisse la femme de ma nouvelle, son mail bordé de platanes, ses maisons bourgeoises, ce type qui arrivait et le ciel bleu comme deux ronds de flan.
Ce qui n’est pas simple à réussir, convenez-en.
Je me lève pour aller juger de l’effet des deux tenues d’Annabelle, choisir la plus sexy, prévoir la soirée et beaucoup d’autres décisions encore de primordiale nécessité.
Je vais pour sortir derrière ma dulcinée quand…
J’entends…
Une petite voix embarrassée qui me demande…
─ Et je fais quoi, moi, avec ma laisse trop courte et mon chien trop petit ?

Photo : Threnody in Velvet

Le Splogofpft mensuel de mai est arrivé

A y est, le journal Splogofpft de mai est paru.
Si vous êtes abonné, foncez, il est super comme chaque mois mais en mieux.
Sinon…
Oups !
Eh bien, s’abonner, c’est simple et gratuit.Il vous suffit d’aller sur la rubrique « Le journal » et de remplir le petit bon. Un mail, un nom, un prénom et hop vous voilà abonné(e).

Salon du livre de Châteauroux

Ce weekend, salon du livre de Châteauroux samedi matin et dimanche toute la journée.
Franck Baluze y sera, les Splogofpfts y seront et même moi… j’y serai. Si ! Si ! Il parait que j’existe vraiment.
Au plaisir de vous y rencontrer…

Photo et figurines de ces femmes fabuleuses : Bill Petit Maillet

Franck Baluze : La cathédrale de Bourges a les pieds froids

Franck Baluze, le retour,suite…

Quelques lignes pour vous donner l’envie de vous procurer ce bouquin que le Monde Entier nous envie déjà.

‒ Et que fait-on, maintenant ?
Je regarde Suzie, ma secrétaire, un peu étonné de sa question. Nous venons d’évoquer huit variantes de la position dite du mandarin-laqué à double perpendiculaire axiale, mais il en existe neuf si ma mémoire est bonne, alors, en l’occurrence, il me semble qu’il ne reste qu’à simplement aller au fond du sujet au sens propre comme au figuré.
‒ Oui, mais moi, j’ai faim.
Et avant que je réussisse à l’attraper, Suzie glisse du lit, se réceptionne souplement sur le tapis Persan en vraie laine d’Écosse et se dirige vers la porte. J’admire son dos dodu, ses fesses superbes, ses jambes fuselées, avant qu’un vilain pressentiment ne me glace le sang.
‒ J’ai été si mauvais que ça ?

« La cathédrale de Bourges a les pieds froids » 10,80 €
A commander dans n’importe quelle librairie de France ou de Navarre ou sur les sites de vente en ligne (En voici quelques uns plus fréquentables que d’autres) :

https://www.fnac.com/a19425815/Francois-Coulaud-La-cathedrale-de-Bourges-a-les-pieds-froids

https://www.librairielechatpitre.com/livre/9791097349202-la-cathedrale-de-bourges-a-les-pieds-froids-francois-coulaud/

https://www.mollat.com/livres/3046377/francois-coulaud-la-cathedrale-de-bourges-a-les-pieds-froids-policier